Jean Dubé

Jean Dubé
Jean Dubé, 34 ans,internationalement reconnu comme l’un des plus importants jeunes pianistes de notre époque,  «peut tout jouer avec une absolue compréhension, sans parler de sa technique pianistique phénoménale » (Normunds  Šnē, chef d’orchestre, directeur de l’Orchestre National de Riga, Lettonie, 2003). Il est apprécié pour sa fougue, son enthousiasme et son impact sur le public (Le Figaro 2001). Son « bon goût irréprochable » lui fait « éviter tout excès ». On a dit de lui, dans  Le Monde de la Musique, qu’il « fait spontanément de la musique tout comme Hamilton faisait spontanément des mathématiques ou Leibniz de la philosophie. Il y a une grande différence entre ce genre de génie que l’on ne rencontre qu’une fois dans sa carrière et les musiciens très doués, très brillants, qui sont beaucoup plus nombreux ». Ce «magicien » «élégant et raffiné», fougueux, « aux capacités hors du commun pour lequel rien n’est impossible » (Muzsika 1998)  exerce une « attraction magnétique sur l’auditoire » qu’il a le don d’enthousiasmer et  d’émouvoir profondément, « comme le font seulement les plus grands solistes »  (El Norte, Monterrey, Mexique, 2004).
Les débuts : Initié par sa grand-mère maternelle, Francesca Ingoglia-Meli, il joue en public depuis l’âge de 4 ans. A cinq ans, il reçoit sa première bourse du vice-consulat italien d’Edmonton, Canada, lors de son concert au Gala de l’ « Italian Women Society » et passe à la télévision canadienne dans une émission qui lui est entièrement consacrée.  A  9 ans, il gagne un  piano Steinway (Premier Prix Unanimité au Concours national « Jeunes Prodiges Mozart à Paris ») et joue la même année en direct sur France-Musiques avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France. A 10 ans, il est le plus jeune soliste de France et le plus jeune Premier Prix de l’histoire du Conservatoire de Nice.
Les études : Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Paris à 14 ans chez Jacques Rouvier, il étudie aussi depuis 1994 avec Jacqueline Robin et en 2001 avec John O’Conor. 1er Prix Francis Poulenc (Brive), 1er Prix de Bucarest, Grand Prix Messiaen, Bourse Y. Lefébure- Piano-XXème Siècle d’Orléans, Premier Grand Prix à l’Unanimité et Prix du Public du Concours International Franz Liszt d’Utrecht 2002. Il vient de remporter, en octobre 2009, le Concours Européen de piano Ouistreham Riva ainsi que le prix spécial « Chopin à Nohant ». Il est aussi invité comme Membre du jury de concours internationaux (« Città di Pinerolo 2004 »  [Italie], Francis Poulenc 2008 [Brive-la-Gaillarde, France], « Chang Chun International Piano Festival 2009 » [Chine]). Il donne aussi des master-classes (Finlande, Hongrie, Ecuador, Ethiopie, Afrique du Sud, Mexique).
Les concerts : Il joue sur les 5 continents à la radio et la télévision ainsi que dans la plupart des plus grands festivals internationaux (Busoni, Kuhmo, Husum, St Petersbourg, Kiev Musicfest, Chicago Myra Hess Series…) en récital et avec de très nombreux grands orchestres (Netherland Philarmonisch Orkest, Netherlands Radio Symphonie Orkest, London Philarmonia, Orchestre National de Belgique, Johannesburg Philharmonic Orchestra, Rundfunkorkester, Orchestre Philharmonique de St Petersbourg, Orchestre Philharmonique de Radio France, Prague Chamber Orchestra…) dirigés par de célèbres chefs (Hans Graf, John Storgård, Paul Daniel, etc…) Il se plait particulièrement à associer d’autres formes d’expression artistique (film, peinture, poésie, théâtre)  à la musique. Ses récitals à thème (Les Cloches, L’amour, La Danse, Nocturnes, Musique finlandaise…), ses concerts-conférences en collaboration avec le musicologue Pierre-Emmanuel Prouvost-d’Agostino (Toccatas, Grieg, Femmes compositrices, …) et ses spectacles poésie-musique (Autour de George Sand, Eaux, brumes et jardins, Oiseau-zémi, Poésie caribéenne, Le voyage en Russie) ou donnés en visio-acoustique (Jean Cras) sont très appréciés par le public.
Son interprétation de la Turangalîlâ-Symphonie de Messiaen à Riga en novembre 2000 lui a valu la distinction de « Meilleur spectacle de l’Année » et celle de la 2ème Rhapsodie hongroise de Liszt (pour  laquelle il a lui-même composé la  cadence)  a obtenu à Radio Chicago en 2002, lors du Festival Dame Myra Hess Series, la plus rapide rediffusion de l’histoire de ce poste de radio. Il participe activement à l’année Messiaen 2008 à Paris: outre son concert à la Cité de la Musique en février au piano solo et avec le Quatuor Petersen , il interprète les  « 7 haïkaï » avec l’Orchestre National d’Ile-de-France à la Maison des Arts de Créteil en mai, puis l’intégrale des « Vingt Regards sur l’Enfant Jésus » le 23 octobre, au Collège des Bernardins, et le 7 décembre à l’auditorium du Musée d’Orsay.
En 2009, il rend hommage à Liszt : il donne plusieurs récitals Liszt et le 28 octobre, il représente à Utrecht le compositeur hongrois en interprétant le même programme de récital que ce dernier avait joué dans cette ville en 1854.
De 2010 à 2012, il se produit dans plusieurs pays d’ Europe ainsi qu’en Amérique latine et en Asie.
Sa discographie, acclamée par la critique, comprend déjà une trentaine d’enregistrements dont une vingtaine de disques compacts et 12 concertos ( 8 sur DVD pour la télévision française [TF1, Fr3, câble] et 4 pour plusieurs stations de radio européennes et latino-américaine). Il enregistre actuellement l’intégrale de l’oeuvre pour piano de Franz Liszt chez CEA Musika Radio et télévision : Régulièrement invité par la télévision française, il a déjà joué – sur Tf1 et Fr3, et le câble-  lesconcerti de Beethoven (n°5), Rachmaninov (n°3, Rhapsodie sur un thème de Paganini), Saint-Saëns (n°4), le Concerto en sol de Ravel et le concerto de Grieg qu’on a pu d’ailleurs le voir interpréter très souvent, parfois même plusieurs fois par jour, en 2005, sur la chaîne câblée « Musique classique ». En septembre 2008, il enregistre en «  live » pour Tf1 et Fr3, un concerto de Bach et le concerto pour la main gauche de Ravel. Il participe en 2009 au film documentaire d’Ophra Yerushalmi « Liszt’s Dance with the Devil » projeté actuellement à New York.