Né en 1961 à Francfort, il a étudié la musique et la philosophie à Mayence, puis la composition avec Wolfgang Rihm à l’Académie de musique de Karlsruhe. L’artiste donne environ 30 concerts par an. Il s’est produit comme soliste dans presque tous les pays européens, notamment à Paris, Rome, Madrid, Sofia, Budapest, au Mozarteum de Salzbourg et au Gasteig de Munich. Des tournées de concerts l’ont amené en Argentine, au Japon et aux Etats-Unis.
Il s’est fait connaître par ses interprétations intégrales d’Albéniz (toute la Suite Iberia), de Balakirev et ses récitals-conférences de deux jours sur Scriabine (toutes les sonates). Radio et
Enregistrements télévisés sur SDR, SWF, SWR, BR, Radio France, Radio Northern Cyprus, Télévision Nationale Bulgare, et TV Brasilia avec ses propres compositions et des œuvres pour piano de la fin du 19ème/début du 20ème siècle
Son œuvre, qui comprend à ce jour 57 pièces, va du piano et de la musique de chambre aux œuvres orchestrales. Il a remporté le 1er prix de la Pyromusikale de Berlin 2009 avec son ouverture feux d’artifice. Le CD » Katharsis « , paru en 1996, avec trois improvisations au piano singulières et saisissantes, a reçu des critiques remarquablement positives, entre autres dans la » Frankfurter Rundschau « , » Die Zeit « , » NMZ « .
Le CD « barbaro cantabile », enregistré en 2001 en duo avec Jérôme Bloch, est un « joyau du répertoire à quatre mains » (Rhein-Neckar-Zeitung) de la musique française pour piano. Martin Münch, professeur de piano à l’Université de Bamberg de 1993 à 2013, a supervisé le domaine de la musicothérapie à Weinsberg de 1994 à 2016, est fondateur de la « Jahrhundertwende-Gesellschaft », Heidelberg, conférencier pour les relations internationales de la société « piano international eV » et pendant de nombreuses années directeur artistique de plusieurs cycles internationaux de piano comme la Heidelberg Piano Week, PiANORAMA Florence ou le Neckar Music Festival et actuellement du festival de musique classique « Montevideo en primavera » au Rio de la Plata. La presse écrit des critiques enthousiastes sur les concerts de Münch » pas une valse, mais un excès de valse. … Le pianiste casse-cou est entré dans le tourbillon de cette pièce. Münch est allé jusqu’aux limites de ce qui était possible sur le plan sonore, mais n’a pas perdu de vue l’ensemble. On n’aurait pas pu imaginer un final plus palpitant. » (Böblinger Messenger, 26.08.2003).
Depuis 2016, Münch vive sur le Rio de la Plata.